mardi de la 2ème semaine de l’Avent
Mémoire facultative de Notre Dame de Guadalupe
Lectures du jour: Isaïe 40, 1-11; Psaume 95 (96), 1-2a, 3a.10ac, 11-12a, 12b-13ab; Matthieu 18, 12-14
Mémoire facultative de Notre Dame de Guadalupe
Lectures du jour: Isaïe 40, 1-11; Psaume 95 (96), 1-2a, 3a.10ac, 11-12a, 12b-13ab; Matthieu 18, 12-14
« Consolez, consolez mon peuple— dit votre
Dieu— parlez au cœur de Jérusalem ». De quoi s’agit-il la consolation,
soit consoler une autre personne, soit être consolés nous-mêmes ?
Je remarque qu’on entend pour la deuxième fois
dans trois jours cette lecture du prophète Isaïe ; on vient de l’entendre
dimanche dernier à la messe : « consolez mon peuple ». Je
connais des amis et des confrères qui m’ont dit que, si l’on répète un message,
ça veut dire que le message est probablement important. Alors on a une
répétition de ce message, « consolez, consolez mon peuple ». Présumons
que c’est un message important que Dieu nous communique à travers son prophète
Isaïe, mais comment est-ce que c’est important ?
Dimanche passé, dans son homélie, le Pape François
avait un message assez frappant sur cette lecture qu’on entend encore
aujourd’hui d’Isaïe. Le pape a posé la question si ce n’est pas plus facile
pour nous de consoler d’autres personnes que de recevoir la consolation. Bien
sûr, Dieu donne à Isaïe un message urgent à proclamer, même à plusieurs
répétitions : « Proclame », lui dit le Seigneur ! Eh, bien,
Isaïe demande à Dieu, « que vais-je proclamer » ?
Cet échange entre Dieu et Isaïe a aussi des
conséquences importantes pour le peuple d’Israël de l’époque d’Isaïe, et
finalement pour nous aujourd’hui. La plus grande conséquence, c’est que nous,
comme Israël à l’époque d’Isaïe, serions appelés à reconnaître à la fois notre
besoin d’être consolés et notre appel à proclamer ce message de consolation au
monde.
De quoi s’agit-il la consolation que Dieu donne au
monde, que Dieu veuille qu’on proclame et qu’on reçoive en même temps qu’on la
proclame ? La consolation peut prendre plusieurs formes, selon les besoins
particuliers de chacun de nous. Certains attendent la guérison d’une maladie.
D’autres ont connu récemment le décès d’un bien-aimé. On cherche la paix dans
ce monde trop souvent en conflit et en chaos. On cherche le pardon.
« Consolez,
consolez mon peuple », dit notre Dieu, « parlez au cœur de
Jérusalem ». Dieu continue à parler à nos cœurs durant ce temps de
l’Avent. Notre Dieu, qui parle à nos cœurs, nous demande d’ouvrir nos cœurs à
la consolation qu’il nous offre, à sa miséricorde gratuite, en même temps que
nous la proclamions au monde. Nous nous ouvrons à la consolation de Dieu et
nous la proclamons tout en célébrant en ce temps de l’Avent notre Dieu qui
s’est fait homme, qui nous donne son Esprit consolateur, et qui reviendra (on
espère bientôt) pour achever son œuvre de notre salut.
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