Samedi de la 31e semaine du temps ordinaire
Lectures du jour: Philippiens 4:10-19, Psaume 112:1, 2, 5, 6, 8a-9; Luc 16:9-15
Que veut dire Jésus en nous posant la question, « Si vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable » ? Dans notre Évangile d’aujourd’hui, ce qui est assez difficile à comprendre et même peut-être un peu troublant pour quelques-un(e)s d’entre nous, Jésus approuve-t-il la malhonnêteté dans certaines circonstances ?
À mon avis, ce n’est pas ce que Jésus est en train de nous dire. Nous avons raison, je crois, de prendre comme le point central de cette lecture de l’Évangile de Saint Luc la conclusion de Jésus que nous ne pouvons « pas servir à la fois Dieu et l’argent. »
Néanmoins, durant nos vies, nous devons sûrement nous servir de l’argent et d’autres biens matériels de notre monde. Certaines personnes vont même amasser des richesses matérielles. Ni l’argent, ni d’autres biens matériels, ni leur accumulation, ne sont forcément mauvaises. Ce qui est bon ou mauvais est de faire ou de ne pas faire de ces richesses de ce monde nos maîtres ; nos idoles ; nos dieux. Si nous mettons sincèrement nos biens, nos richesses matériels, et aussi notre intelligence, nos talents, tout ce que nous sommes et ce que nous possédons, au service du bien commun, le plus grand bien de toutes les personnes et de la création, nous agissons bien. Non pas nos richesses matériels mais Dieu, en ce cas-là, reste notre maître.
Nous servons Dieu et, à travers Dieu, le bien commun, d’où vient la notion de confiance. Quelque soit la source des richesses de ce monde, honnête ou, comme dit notre Évangile, « malhonnête », nous sommes invités à mettre ces richesses ; à mettre tout ce que Dieu a crée, au service du bien du monde. Comme cela nous serons davantage « dignes de confiance », avec les richesses de ce monde éphémère mais aussi avec « le bien véritable » et impérissable du ciel.
Pour cela Saint Paul, dans la lecture que nous venons d’écouter de sa lettre aux Philippiens, a pu dire « je sais… être dans l’abondance… être rassasié et… souffrir la faim ». Ou bien nous avons, dans ma congrégation religieuse, les Basiliens, l’exemple d’un confrère (si je me souviens bien, il était économe de notre congrégation) qui aimait plaisanter, suivant librement Saint Paul : « J’ai été riche, et j’ai été pauvre. Être riche, c’est meilleur. » Heureusement, notre confrère, comme Saint Paul, était aussi riche et donc « digne de confiance » avec « le bien véritable » dont Jésus parle ; sinon il était au moins riche en son sens d’humour !
Être « digne » de confiance ; mettre nos richesses de ce monde au service de Dieu et du bien de tous et de toutes et non pas de faire de ces richesses matériels nos maîtres : C’est là l’invitation de Jésus a chacun(e) de nous, qui sommes baptisé(e)s disciples du Christ.
Lectures du jour: Philippiens 4:10-19, Psaume 112:1, 2, 5, 6, 8a-9; Luc 16:9-15
Que veut dire Jésus en nous posant la question, « Si vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable » ? Dans notre Évangile d’aujourd’hui, ce qui est assez difficile à comprendre et même peut-être un peu troublant pour quelques-un(e)s d’entre nous, Jésus approuve-t-il la malhonnêteté dans certaines circonstances ?
À mon avis, ce n’est pas ce que Jésus est en train de nous dire. Nous avons raison, je crois, de prendre comme le point central de cette lecture de l’Évangile de Saint Luc la conclusion de Jésus que nous ne pouvons « pas servir à la fois Dieu et l’argent. »
Néanmoins, durant nos vies, nous devons sûrement nous servir de l’argent et d’autres biens matériels de notre monde. Certaines personnes vont même amasser des richesses matérielles. Ni l’argent, ni d’autres biens matériels, ni leur accumulation, ne sont forcément mauvaises. Ce qui est bon ou mauvais est de faire ou de ne pas faire de ces richesses de ce monde nos maîtres ; nos idoles ; nos dieux. Si nous mettons sincèrement nos biens, nos richesses matériels, et aussi notre intelligence, nos talents, tout ce que nous sommes et ce que nous possédons, au service du bien commun, le plus grand bien de toutes les personnes et de la création, nous agissons bien. Non pas nos richesses matériels mais Dieu, en ce cas-là, reste notre maître.
Nous servons Dieu et, à travers Dieu, le bien commun, d’où vient la notion de confiance. Quelque soit la source des richesses de ce monde, honnête ou, comme dit notre Évangile, « malhonnête », nous sommes invités à mettre ces richesses ; à mettre tout ce que Dieu a crée, au service du bien du monde. Comme cela nous serons davantage « dignes de confiance », avec les richesses de ce monde éphémère mais aussi avec « le bien véritable » et impérissable du ciel.
Pour cela Saint Paul, dans la lecture que nous venons d’écouter de sa lettre aux Philippiens, a pu dire « je sais… être dans l’abondance… être rassasié et… souffrir la faim ». Ou bien nous avons, dans ma congrégation religieuse, les Basiliens, l’exemple d’un confrère (si je me souviens bien, il était économe de notre congrégation) qui aimait plaisanter, suivant librement Saint Paul : « J’ai été riche, et j’ai été pauvre. Être riche, c’est meilleur. » Heureusement, notre confrère, comme Saint Paul, était aussi riche et donc « digne de confiance » avec « le bien véritable » dont Jésus parle ; sinon il était au moins riche en son sens d’humour !
Être « digne » de confiance ; mettre nos richesses de ce monde au service de Dieu et du bien de tous et de toutes et non pas de faire de ces richesses matériels nos maîtres : C’est là l’invitation de Jésus a chacun(e) de nous, qui sommes baptisé(e)s disciples du Christ.
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