Mercredi de la 30e semaine du temps ordinaire
Lectures du jour: Éphésiens 6:1-9, Psaume 145:10-11, 12-13ab, 13cd-14; Luc 13:22-30
Mes frères et sœurs, si nous avions besoin de relier ensemble tous les commandements de Saint Paul dans notre première lecture d’aujourd’hui, de sa lettre aux Ephésiens, en un seul message bref, quel serait ce message ?
Saint Paul donne plusieurs conseils : « Soyez soumis les uns aux autres… Enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur… Honore ton père et ta mère… Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la colère… Vous, les esclaves, obéissez à vos maîtres d’ici-bas comme au Christ ». Ces conseils que donne Saint-Paul, surtout son petit discours sur les relations familiales, me tombe bien, car mes parents sont présents ici parmi nous aujourd’hui, visitant depuis le Canada! Mais quel est le message unifiant de Saint Paul parmi tous ces conseils ?
De cette partie de la lettre aux Éphésiens, je ressens un message clef : que le bien-être nos relations familiales, de toutes nos relations les uns avec les autres, que le bien-être de notre Église dépend de notre volonté de s’entraider en s’aimant les uns les autres et en aimant Dieu. Notre salut lui-même dépend de ceci : de notre entraide pour le bien commun; le bien de toutes et de tous.
C’est le même message qui apparaît dans notre Évangile, dans la réponse que donne Jésus à celui qui lui demande, « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés » ? Jésus, nous le savons, lui répond avec le parabole de « la porte étroite » par laquelle « beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas ». Le but de Jésus en nous répondant ainsi n’est pas de nous faire perdre de l’espoir, mais pour nous dire que notre salut est impossible pour nous d’atteindre seuls. Nous sommes des créatures relationnelles, à la fois entre nous et avec Dieu.
Le philosophe français du dix-neuvième siècle, Gabriel Marcel, a dit qu’« aimer quelqu’un, c’est lui dire, ‘Toi, tu ne mourras pas ». Toi, tu seras sauvé‒ Toi et moi et tous et toutes ensemble. Le salut ne se fait pas seul.
Donc « soyez soumis… Obéissez… Ne (vous) poussez pas… à la colère… Honorez ton père et ta mère », dit Saint Paul, non pas par orgueil, non pas premièrement « pour plaire à » son prochain, mais par pur amour. Et l’amour, ce n’est pas un œuvre individuel, mais relationnel. En tant que tel, l’amour nous sauve, nous conduit vers le bien commun et vers notre Dieu qui est amour.
Lectures du jour: Éphésiens 6:1-9, Psaume 145:10-11, 12-13ab, 13cd-14; Luc 13:22-30
Mes frères et sœurs, si nous avions besoin de relier ensemble tous les commandements de Saint Paul dans notre première lecture d’aujourd’hui, de sa lettre aux Ephésiens, en un seul message bref, quel serait ce message ?
Saint Paul donne plusieurs conseils : « Soyez soumis les uns aux autres… Enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur… Honore ton père et ta mère… Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la colère… Vous, les esclaves, obéissez à vos maîtres d’ici-bas comme au Christ ». Ces conseils que donne Saint-Paul, surtout son petit discours sur les relations familiales, me tombe bien, car mes parents sont présents ici parmi nous aujourd’hui, visitant depuis le Canada! Mais quel est le message unifiant de Saint Paul parmi tous ces conseils ?
De cette partie de la lettre aux Éphésiens, je ressens un message clef : que le bien-être nos relations familiales, de toutes nos relations les uns avec les autres, que le bien-être de notre Église dépend de notre volonté de s’entraider en s’aimant les uns les autres et en aimant Dieu. Notre salut lui-même dépend de ceci : de notre entraide pour le bien commun; le bien de toutes et de tous.
C’est le même message qui apparaît dans notre Évangile, dans la réponse que donne Jésus à celui qui lui demande, « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés » ? Jésus, nous le savons, lui répond avec le parabole de « la porte étroite » par laquelle « beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas ». Le but de Jésus en nous répondant ainsi n’est pas de nous faire perdre de l’espoir, mais pour nous dire que notre salut est impossible pour nous d’atteindre seuls. Nous sommes des créatures relationnelles, à la fois entre nous et avec Dieu.
Le philosophe français du dix-neuvième siècle, Gabriel Marcel, a dit qu’« aimer quelqu’un, c’est lui dire, ‘Toi, tu ne mourras pas ». Toi, tu seras sauvé‒ Toi et moi et tous et toutes ensemble. Le salut ne se fait pas seul.
Donc « soyez soumis… Obéissez… Ne (vous) poussez pas… à la colère… Honorez ton père et ta mère », dit Saint Paul, non pas par orgueil, non pas premièrement « pour plaire à » son prochain, mais par pur amour. Et l’amour, ce n’est pas un œuvre individuel, mais relationnel. En tant que tel, l’amour nous sauve, nous conduit vers le bien commun et vers notre Dieu qui est amour.
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