Lectures du jour: Galates 3:6-14; Psaume 111:1-2, 3-4, 5-6; Luc 11: 15-26
vendredi de la 27e semaine du temps ordinaire
Cette homélie a été donnée lors de la Messe d'ouverture (Messe d'équipe) du Weekend Retrouvaille au Centre Massabielle, Saint-Prix, France.
This homily was given during the opening (team) Mass of the Retrouvaille Weekend at Massabielle Retreat Centre, Saint-Prix, France.
Frères et sœurs de l’Équipe Retrouvaille : nos lectures d’aujourd’hui nous semblent-elles être un peu sombres; un peu difficiles ? Dans son épitre aux Galates, St. Paul nous parle de bénédictions et de malédictions. « Ceux qui se réclament de la foi sont bénis », dit St. Paul, mais « ceux qui se réclament de la pratique de la Loi » sont « sous la menace d’une malédiction ». Que veut dire St. Paul ? N’est-il pas bon de pratiquer « la Loi », ce que notre foi nous enseigne, inspiré par la révélation de Dieu ? Je dirais que oui, bien que cela ne soit pas tout à fait au cœur du message de St. Paul, qui critique non ceux qui suivaient la Loi (en son temps, la Loi de Moïse ou la Loi religieuse juive) avec fidélité, mais ceux qui était devenus esclaves de cette Loi, pour lesquels cette Loi n’était plus un effet secondaire de notre relation avec Dieu et les uns avec les autres mais faussement mise avant ces relations en importance.
Et, dans notre Évangile, Jésus répond à une question de certains dans les foules sur comment il avait pu expulser un démon : par son propre pouvoir ou par le pouvoir du chef des démons, Béelzéboul, le diable lui-même. Bien que nos lectures soient enrobées d’une manière dans les moyens littéraires de l’époque, ce sont des moyens de s’exprimer que l’on connaît moins bien aujourd’hui. Cet enjeu de bénédictions et de malédictions, du pouvoir de Dieu et de celui du diable, nous semble peu utile et peut même nous faire peur. Et, une autre question : qu’ont à faire ces malédictions, ces forces du mal, ou le diable avec notre fête d’aujourd’hui de Notre-Dame du Rosaire ?
Nous connaissons et nous avons tous vécu la vérité de la présence de ce mal; du diable; de la souffrance; du péché dans notre monde et dans nos relations humaines. C’est là, je crois, où Marie, au nom de Notre-Dame du Rosaire, nous appelle et peut nous aider.Nous savons à partir de l’Évangile de St. Luc que c’est le cœur de Marie qui a été transpercé d’un glaive; transpercé par tout le mal du monde; par la malédiction; par la souffrance; par le péché; par notre manque de charité; par notre violence d’actions et de paroles qui ont mené à la crucifixion de son fils, Jésus Christ. Mais nous savons aussi que Marie, dès le début, même avant la naissance de Jésus, avait « gardé dans son cœur tous ces événements » ; ces mystères de l’histoire de notre salut que nous reconnaissons quand nous prions le saint Rosaire.
C’est donc Marie qui est témoin par excellence de son fils ; de notre Dieu; de notre Seigneur, Jésus Christ. Marie, a dit le pape François, « nous rejoint à nos côtés » dans la lutte contre le mal. Elle connaît nos souffrances mais aussi nos joies, comme elle a connu les souffrances, la mort, mais aussi la victoire ultime de la résurrection du Christ. Et Marie, avec Jésus, nous appelle en cette fête de Notre-Dame du Rosaire de la joindre en cette témoignage ; de la rejoindre en prière ; de la rejoindre en ce ministère d’aider aux couples en difficultés dans leurs mariages de connaître eux aussi la joie ; la victoire ; la réconciliation. Notre ministère ici avec Retrouvaille fait grande partie de notre témoignage. Et en témoignant avec Marie, Notre-Dame du Rosaire, nous connaîtrons nous aussi la victoire dans ce monde contre le mal ; contre le diable, tout en gardant « tous ces événements» dans nos cœurs.
vendredi de la 27e semaine du temps ordinaire
Cette homélie a été donnée lors de la Messe d'ouverture (Messe d'équipe) du Weekend Retrouvaille au Centre Massabielle, Saint-Prix, France.
This homily was given during the opening (team) Mass of the Retrouvaille Weekend at Massabielle Retreat Centre, Saint-Prix, France.
Frères et sœurs de l’Équipe Retrouvaille : nos lectures d’aujourd’hui nous semblent-elles être un peu sombres; un peu difficiles ? Dans son épitre aux Galates, St. Paul nous parle de bénédictions et de malédictions. « Ceux qui se réclament de la foi sont bénis », dit St. Paul, mais « ceux qui se réclament de la pratique de la Loi » sont « sous la menace d’une malédiction ». Que veut dire St. Paul ? N’est-il pas bon de pratiquer « la Loi », ce que notre foi nous enseigne, inspiré par la révélation de Dieu ? Je dirais que oui, bien que cela ne soit pas tout à fait au cœur du message de St. Paul, qui critique non ceux qui suivaient la Loi (en son temps, la Loi de Moïse ou la Loi religieuse juive) avec fidélité, mais ceux qui était devenus esclaves de cette Loi, pour lesquels cette Loi n’était plus un effet secondaire de notre relation avec Dieu et les uns avec les autres mais faussement mise avant ces relations en importance.
Et, dans notre Évangile, Jésus répond à une question de certains dans les foules sur comment il avait pu expulser un démon : par son propre pouvoir ou par le pouvoir du chef des démons, Béelzéboul, le diable lui-même. Bien que nos lectures soient enrobées d’une manière dans les moyens littéraires de l’époque, ce sont des moyens de s’exprimer que l’on connaît moins bien aujourd’hui. Cet enjeu de bénédictions et de malédictions, du pouvoir de Dieu et de celui du diable, nous semble peu utile et peut même nous faire peur. Et, une autre question : qu’ont à faire ces malédictions, ces forces du mal, ou le diable avec notre fête d’aujourd’hui de Notre-Dame du Rosaire ?
Nous connaissons et nous avons tous vécu la vérité de la présence de ce mal; du diable; de la souffrance; du péché dans notre monde et dans nos relations humaines. C’est là, je crois, où Marie, au nom de Notre-Dame du Rosaire, nous appelle et peut nous aider.Nous savons à partir de l’Évangile de St. Luc que c’est le cœur de Marie qui a été transpercé d’un glaive; transpercé par tout le mal du monde; par la malédiction; par la souffrance; par le péché; par notre manque de charité; par notre violence d’actions et de paroles qui ont mené à la crucifixion de son fils, Jésus Christ. Mais nous savons aussi que Marie, dès le début, même avant la naissance de Jésus, avait « gardé dans son cœur tous ces événements » ; ces mystères de l’histoire de notre salut que nous reconnaissons quand nous prions le saint Rosaire.
C’est donc Marie qui est témoin par excellence de son fils ; de notre Dieu; de notre Seigneur, Jésus Christ. Marie, a dit le pape François, « nous rejoint à nos côtés » dans la lutte contre le mal. Elle connaît nos souffrances mais aussi nos joies, comme elle a connu les souffrances, la mort, mais aussi la victoire ultime de la résurrection du Christ. Et Marie, avec Jésus, nous appelle en cette fête de Notre-Dame du Rosaire de la joindre en cette témoignage ; de la rejoindre en prière ; de la rejoindre en ce ministère d’aider aux couples en difficultés dans leurs mariages de connaître eux aussi la joie ; la victoire ; la réconciliation. Notre ministère ici avec Retrouvaille fait grande partie de notre témoignage. Et en témoignant avec Marie, Notre-Dame du Rosaire, nous connaîtrons nous aussi la victoire dans ce monde contre le mal ; contre le diable, tout en gardant « tous ces événements» dans nos cœurs.
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