Monday, September 19, 2016

Homélie du lundi, 19 septembre 2016– de la férie

lundi de la 25ième semaine du temps ordinaire

Lectures du jour: Proverbes 3:27-34, Psaume 15:1a-2, 3bc-4ab, 4d-5; Luc 8:16-18

Quelles sont les « lampes » que, dans notre Évangile d’aujourd’hui de St. Luc, Jésus nous invite de ne pas couvrir « d’un vase » ou la mettre « sous le lit » mais de la mettre « sur le lampadaire » pour que toutes et tous peuvent la voir?

﷽﷽﷽﷽﷽ assez facilemetvent la voir?Nous dirions peut-peut-eêtre que nos « lampes » sont nos œuvres de charité, de justice, et de miséricorde. « Il est juste et bon », comme nous prions dans notre liturgie dans nos prières eucharistiques, d’agir de même. Les bonnes œuvres de charité, de justice, et de miséricorde sont le fruit de notre baptême; ce que Dieu s’attend de nous en tant que Chrétiens.

Mais ne connaissons-nous pas des tensions au sujet des bonnes œuvres dans notre expérience chrétienne? Laquelle est la plus importante : Nos œuvres ou notre foi, ou bien (ce que, je crois, est la meilleure réponse) les deux ensemble? N’est-ce pas une forme d’orgueil de vouloir laisser savoir tout le monde quand nous avons agi avec bonté ou avec justice, surtout quand notre bonne œuvre nous a demandé peut être un petit ou un grand sacrifice? Donc nous pouvons comprendre chez certains ou même plusieurs d’entre nous quelques réponses possibles à cette tentation vers l’orgueil : De vouloir vivre notre foi aussi silencieusement que possible; sans que le public connaisse nos bonnes œuvres et que ces œuvres soient inspirées par notre foi chrétienne.

Mais Jésus ne nous demande certainement pas d’être orgueilleux. Jésus ne nous demande pas de bien agir mais pour des motivations compétitives. Nos œuvres de charité; de justice; de miséricorde ne sont pas d’ailleurs pour nous glorifier nous-mêmes mais pour glorifier Dieu et pour nous conduire vers notre salut.

Voici, je crois, une connexion importante entre le message de Jésus dans notre Évangile d’aujourd’hui et le message de notre première lecture, du livre des Proverbes. Ce livre des Proverbes nous dit : « Ne refuse pas un bienfait à qui tu le dois, quand ce geste est à ta portée ».

Combien de fois aujourd’hui; durant cette semaine aurons-nous la chance de faire du bien pour quelqu’un qui en a besoin; un petit geste « à notre portée » sans trace d’orgueil? Ce pourrait être une bonne question de nous poser quand nous examinons nos consciences. 

Dieu ne nous demande pas de « grandes œuvres », a dit Ste. Thérèse de Kolkata, canonisée il y a deux semaines, « mais seulement des petits bienfaits faits avec grand amour ». Dieu nous demande seulement les bienfaits qui sont « à [notre] portée ». Par ces petites œuvres de charité, de justice, et de miséricorde nous mettons nos lampes « sur le lampadaire », pas par orgueil mais pour la plus grande gloire de Dieu et pour notre salut.

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