mardi de la 30ième semaine du temps ordinaire
Lectures du jour: Romains 8:18-25; Psaume 125 (126): 1-2ab, 2cd-3, 4-5, 6; Luc 13:18-21
Lectures du jour: Romains 8:18-25; Psaume 125 (126): 1-2ab, 2cd-3, 4-5, 6; Luc 13:18-21
«À quoi le règne de Dieu est-il comparable»? «À quoi pourrais-je comparer le règne de Dieu»?
Jésus nous pose ces deux questions dans l’Évangile d’aujourd’hui, de saint Luc. Et puis Jésus répond à ces propres questions avec des paraboles: La parabole d’«une graine de moutarde» et puis celle du levain qui lève une grande quantité de pâte.
Nous comprenons facilement, comme ceux dans le temps de Jésus qui l’ont écouté en premier l’ont compris, le point central de ces paraboles. Ce point central est que «le règne de Dieu» est maintenant dans son état tout petit, pas encore en notre expérience développé jusqu’à sa splendeur maximale et parfaite. Nous vivons l’expérience du règne de Dieu encore comme une graine de moutarde ou une petite portion de levain. Et nous espérons, et puis Dieu nous donne le pouvoir de construire ici sur terre, l’amplitude du règne de Dieu imaginé par l’arbre qui donne un abri aux «oiseaux du ciel» ou par l’immense quantité de pâte levée.
Ces deux paraboles de Jésus nous appellent à l’espérance, une vertu chrétienne si important. Nous pouvons penser à plusieurs images qui se comparent au règne de Dieu, auquel nous espérons à la fin du temps en sa splendeur complète. Pour moi c’est peut-être l’image d’il y a plus de six ans d’avoir tenu pour la première fois ma nièce nouveau-née dans mes bras. Ce faisait des années que je n’avais pas tenu un bébé si petit, en train de se tortiller dans mes bras si elle ne dormait pas, donc j’étais un peu nerveux. Et puis je me souviens de ce qui a dit ma mère en ce moment-là, qu’«on oublie comment petits que sont» ces nouveau-nés après tant d’années sans en tenir dans les bras!
Nous oublions peut-être après plusieurs années comment petits et fragiles sont les nouveau-nés, mais j’espère au moins (voici le mot clef: espérer) que nous n’oublierons jamais l’expérience de tenir, de manière figurative, le règne de Dieu maintenant tout petit comme un nouveau-né ou bien comme la graine de moutarde ou le levain, dans nos mains; dans nos bras; dans nos cœurs; dans notre communauté de croyants, l’Église.
Nous parlons de l’espérance. À chaque fois que nous acceptons de Dieu de vivre notre vocation particulière, que ce soit la vie en famille (sur laquelle le synode des évêques à Rome qui vient de terminer en a passé des semaines à réfléchir, à discuter, et à prier), la vie religieuse, le sacerdoce… Ce sont tous des signes puissants parmi nous que nous espérons l’avènement de la plénitude du règne de Dieu que, par la grâce de Dieu, nous construisons actuellement dès son état de tout-petit.
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