Lectures du jour: Isaïe 42:1-7; Psaume 26 (27): 1, 2, 3 13-14; Jean 12:1-11
De quoi parle-t-on quand on parle de passion ? Pourrait-on se poser cette question d’une autre manière : De quoi est-on passionné ? Quand on se pose cette question, peut-être on pense à nos plus forts intérêts, souvent des activités, des poursuites intellectuelles, des biens matériaux, et ainsi de suite. Venant du Canada, je suis passionné du hockey sur glace. Étant doctorant ici à la Catho de Paris, je suis passionné de l’étude des sacrements, du rituel, de la liturgie. Tout cela n’est pas du tout mauvais, mais posons alors la question : De quoi Dieu est-il passionné ?
Il me semble que ce qui passionne Dieu le plus, c’est notre salut. Toute cette semaine, ce qu’on appelle la semaine sainte, et à chaque fois qu’on célèbre l’Eucharistie, on célèbre ce fait que Dieu est passionné en premier lieu de notre salut. Bien sûr, certaines célébrations, comme celle d’hier du Dimanche des rameaux et de la Passion de notre Seigneur, et celles qui auront lieu du jeudi au samedi soir de cette semaine, sont des commémorations de l’événement qu’on appelle la Passion du Seigneur : la dernière Cène, les procès, la crucifixion et la mort du Christ.
En revanche, Dieu a été passionné de nous sauver longtemps avant cet événement de la Passion du Seigneur qu’on célèbre cette semaine. Dieu est prêt, dès le moment de notre création, à se mettre à notre place, à assumer nos joies, nos souffrances, nos péchés, et même notre mort pour nous donner la possibilité de la vie éternelle. Dans nos célébrations de cette semaine sainte, on a raison de se focaliser sur le moment culminant de cette « passion » de Dieu pour nous sauver, compris entre la dernière Cène et la Résurrection du Christ. En même temps, reconnaissons que la passion du Christ fait homme fait partie de cette passion de Dieu, au sens plus large, pour notre salut.
Cette passion de Dieu l’a amené, au cours de notre histoire, de nous envoyer des prophètes comme Isaïe, de qui on entend aujourd’hui la première de ses quatre hymnes des « serviteurs souffrants ». Dans nos Évangiles Jésus devient le serviteur souffrant par excellence, celui qui accomplit pleinement la mission de ce premier et de tous les serviteurs d’Isaïe : « Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu qui a toute ma faveur. J’ai fait reposer sur lui mon esprit ; aux nations, il proclamera le droit ».
Cependant, Dieu ne veut pas réaliser sa plus grande passion, sans notre coopération. C’est à nous, autant que c’était à Jesus, d’être selon Isaïe « l’alliance du peuple, la lumière des nations ». C’est à nous, selon notre Évangile d’aujourd’hui, de défendre « les pauvres », ceux et celles qui ont plus besoin de la justice et la miséricorde, ceux et celles que Jésus nous dit « vous en aurez toujours » ; ceux et celles qui, pour nous, sont le visage de Dieu passionné de nous. C’est à nous d’aimer avec l’extravagance de Marie de notre Évangile, qui répandit sur les pieds de Jésus un parfum cher. C’est à nous, maintenant, de partager cette passion sans lassitude de Dieu pour notre salut.
Il me semble que ce qui passionne Dieu le plus, c’est notre salut. Toute cette semaine, ce qu’on appelle la semaine sainte, et à chaque fois qu’on célèbre l’Eucharistie, on célèbre ce fait que Dieu est passionné en premier lieu de notre salut. Bien sûr, certaines célébrations, comme celle d’hier du Dimanche des rameaux et de la Passion de notre Seigneur, et celles qui auront lieu du jeudi au samedi soir de cette semaine, sont des commémorations de l’événement qu’on appelle la Passion du Seigneur : la dernière Cène, les procès, la crucifixion et la mort du Christ.
En revanche, Dieu a été passionné de nous sauver longtemps avant cet événement de la Passion du Seigneur qu’on célèbre cette semaine. Dieu est prêt, dès le moment de notre création, à se mettre à notre place, à assumer nos joies, nos souffrances, nos péchés, et même notre mort pour nous donner la possibilité de la vie éternelle. Dans nos célébrations de cette semaine sainte, on a raison de se focaliser sur le moment culminant de cette « passion » de Dieu pour nous sauver, compris entre la dernière Cène et la Résurrection du Christ. En même temps, reconnaissons que la passion du Christ fait homme fait partie de cette passion de Dieu, au sens plus large, pour notre salut.
Cette passion de Dieu l’a amené, au cours de notre histoire, de nous envoyer des prophètes comme Isaïe, de qui on entend aujourd’hui la première de ses quatre hymnes des « serviteurs souffrants ». Dans nos Évangiles Jésus devient le serviteur souffrant par excellence, celui qui accomplit pleinement la mission de ce premier et de tous les serviteurs d’Isaïe : « Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu qui a toute ma faveur. J’ai fait reposer sur lui mon esprit ; aux nations, il proclamera le droit ».
Cependant, Dieu ne veut pas réaliser sa plus grande passion, sans notre coopération. C’est à nous, autant que c’était à Jesus, d’être selon Isaïe « l’alliance du peuple, la lumière des nations ». C’est à nous, selon notre Évangile d’aujourd’hui, de défendre « les pauvres », ceux et celles qui ont plus besoin de la justice et la miséricorde, ceux et celles que Jésus nous dit « vous en aurez toujours » ; ceux et celles qui, pour nous, sont le visage de Dieu passionné de nous. C’est à nous d’aimer avec l’extravagance de Marie de notre Évangile, qui répandit sur les pieds de Jésus un parfum cher. C’est à nous, maintenant, de partager cette passion sans lassitude de Dieu pour notre salut.